Il parait que cette ville ressemble à ce qu'était notre planète jadis. Des commerces, des laboratoires, des industries. De l'agitation, partout, dans chaque rues. Je pense que j'aurais aimé la Terre d'avant. J'aime la fouille grouillante, le cœur battant de la ville, les cris, les rires, les mélanges de cultures qu'on y croise. Certain la critiquent, je ne dis pas qu'elle est belle, je dis que la ville elle est vraie, qu'elle est puissante et forte, vivante. Oui, les mendiants sont là, à vos pieds, et les voleurs se cachent dans les rues. Mais est-il mieux de ne pas les voir ?

"Van' ?" C'est Goheu. Il me regarde avec une certaine expression d'attente dans les yeux. En suivant son regard, je comprends : son tableau est finit. J'en reste soufflé. C'est une petite fille. Dans la crasse ambiante, elle pose ses pieds nus sur le sol. Elle est légèrement penchée en avant, ramassant un pot de confiture vide. Les gens marchent sans la regarder. Elle lève des yeux noirs, accusateur, sur celui qui regarde le tableau. Son manteau rouge miteux traine dans la poussière, et elle le retient d'une main sale. Je regarde la rue. On reconnait le décors du tableau. La petite fille est bien là, jouant de l'harmonica. Elle ne parait pas si miséreuse, en réalité. Goheu en a fait l'incarnation d'une pauvreté qui nous accuse de détourner le regard. Se voit-il dans ce regard accusateur ? Je n'en saurais rien. C'est vrai qu'il est étonnant pour un peintre de s'engager comme soldat. Je crois que son but est de peindre de vraies scènes de guerre, et il sait qu'il ne peindra jamais la vérité s'il n'expérimente pas le monde par lui-même. Il n'est pas l'un de ces poète-maudit, un artiste qui reste cloitré chez lui. Goheu peint la vie, et c'est pour ça que ses tableaux nous parlent.

Assis sur le bord de la route, nos jambes pendaient dans le vide. Je complimentai Goheu pour sa toile. Il la posa derrière nous. Devant, la ville s'étendait. Nous profitions d'une de nos rares journées de calme pour flâner. Le soleil allait se coucher sur l'île, et le ciel se nappait déjà de violet. Les commerçants retraient leur marchandise, tandis que la vie nocturne de la ville commençait à s'éveiller. Nous devions seulement patrouiller dans la ville et s'assurer du maintient du calme aux heures les plus sombres de la nuit. En général, notre tâche consistait seulement à ramener des gens ivres jusqu'à chez eux, et nous n'étions pas inquiets. Nous commençâmes notre ronde.

La nuit était tombée. Nous nous dirigions vers une auberge, où les clients commençaient à s'énerver assez pour réveiller les voisins. L'arrivée de deux gardes calmerait le jeu, et la querelle s'éteindrait surement d'elle même. Soudain, un bruit derrière nous attira notre attention. Un silhouette disparaissant bien vite d'un toit se découpa un court instant dans la nuit. Je fis signe à Goheu de continuer vers l'auberge, et de s'occuper du problème. Cet agile coureur qui faisait chuter les tuiles m'avait intrigué, et j’entrepris de le suivre par une ruelle parallèle. Je me rendis bien vite compte que mon plaisantin n'était pas tout seul, et que le premier transportait une étrange chose brillante que je ne reconnaissais pas dans une sacoche.

Leurs capes noires qui masquaient leurs visages ne m'amenait pas à penser qu'ils étaient de simples quidams blancs comme neige. Des voleurs ? Des assassins ? Plutôt le premier, à en juger de la lumière qui filtrait de la sacoche. Je courrais à leur suite, les suivant depuis le sol. Je me savais incapable de les suivre sur les toits, ne possédant pas cette agilité qui caractérisait les vrais enfants de la rue. Cependant, de longues années à sillonner la ville me garantissaient une bonne connaissance des ruelles et des raccourcis. Il se dirigeait vers la ville basse. J'en était d'autant plus enclin à penser que c'était des voleurs. J'aurais pu revenir sur mes pas et demander de l'aide à d'autres gardes, mais j'avais trop peur de les perdre de vue.

Ils s'étaient arrêtés, et étaient descendus au niveau de la rue. Je pouvais essayer de les arrêter maintenant ou encore les suivre, jusqu'à leur repaire, ou jusqu'à trouver leur receleur. J'aurais préféré que mon unité soit là. Ainsi, je n'aurait pas eu à prendre de décision. Je ne savais pas si c'était une bonne idée, mais je m'élançait silencieusement derrière eux, glissant la lame de mon épée sous la gorge d'un des hommes. "Ne bougez plus ! Vous devez reconnaitre l'uniforme de la garde. Je veux savoir qui vous êtes, et ce que vous transportez." Mon but était de prendre l'un en otage pour soutirer des informations à l'autre, mais il fallait que le deuxième, libre de ses mouvements, tienne assez à son camarade pour éviter de le sacrifier. Toutefois, cela me paraissait moins risquer que de les laisser me mener dans leur repère, qui serait peut-être rempli de compères à eux.

[Evite de me tuer s'il te plait xDDD Maintenant que je suis seule T-T]

Dans le coin de son oeil , Nerine vu que l'homme , créant un trou noir, s'y engouffrait , pour réapparaitre devant la jeune fille . Chronos se cabra de surprise en essayant de donner de violent coups de sabots a l'homme qui s'approchait alors qu'elle fut surprise , se cramponnant a la poignet de selle devant elle pour ne pas se retrouver par terre . Ce mode de déplacement sur petite distance était nouveau pour elle , & étudier la chose noire devant elle tellement rapidement que lorsque'il récupéra l'objet , elle essaya de l'attraper par la cape en se penchant rapidement .. Mais trop tard , il couru vers le trou noir en s'engouffrant dedans . Nerine rugit de rage en serrant le poing sur les rênes , alors que le cheval se remit sur ses quatre pattes , menait par la cavalière qui lui ordonnant dans un mouvement de faire demi - tour en se mettant au galop . L'autre n'allait pas lui échapper !! Impossible .

Dans un coup de vent , elle descendit du cheval qui s'arrêta dans une ruelle , débouchant entre le garde & le voleur . Elle couru au plus rapide qu'un humain pouvait faire , quand elle fit un enchaînant spectaculaire au voleur , a la fois puissant & rapide ... Elle s'abaissa pour évité un éventuel coup , enfonçant son poing dans une rage de folie dans le ventre de l'homme voleur , lui assénant un coup de poing aussi violent que le sien . Dans une rapidité hors du commun , elle lui met un coup de pied dans les côtes aussi violent , avant de faire un salto arrière en lui en donnant un nouveau dans le menton , qui devait bien faire mal . La fille se rétabli sur ses pieds , précédent un saut aussi rapide juste a coté de l'homme , levant la jambe pour posé son talon sur le haut de son front avant de le propulsait a terre , le pied sur le torse maintenant , le posant dans une violente poussée sur sa jambe , elle regarda l'homme allongé a terre . Dans un mouvement rapide , elle mit son Glaive Krull sous la gorge de l'homme en l'appuyant , faisant déjà coulé du sang sur le coté , qui finissait par terre .
Elle parla d'un ton d'une grande froideur , qui pouvait aussi bien intimidé que faire peur .

- Dis moi tout de suite ou est ta planque ou je t'égorge vif -

Elle continuait d'appuyait sur sa gorge , bloquant un de ses bras avec son autre pied , empêchant tout mouvement .

- DEPÊCHE ! -